Cyberjournalisme : intérêts et contraintes
Internet est désormais suffisamment développé pour être
considéré comme un médium d'information légitime. Les journalistes du web et
les fournisseurs de contenu publient des articles mais ils transgressent les
codes conventionnels du journalisme traditionnel. Contrairement à ce que l'on a
pu croire au début, les éditions électroniques ne se limitent pas à la copie
numérique des versions papiers.
Internet apporte un plus au
lecteur : l'interactivité. L'individu n'est plus passif dans son rapport avec
l'information. Les
utilisateurs d’Internet peuvent réagir plus vite aux informations et articles
en ligne, le travail des cyberjournalistes peut être plus facilement remis en
cause, critiqué ou commenté par les internautes.
La
profession du cyberjournaliste est essentielle dans cette société régit par Internet. Les utilisateurs sont de plus en plus exigeants, ils veulent une
information en temps réelle et de qualité égale à celle des journaux papiers. Son métier est pourtant remis en
cause par les journalistes amateurs. A l’heure où les nouvelles technologies
permettent de filmer , de prendre des photos puis de les éditer dans des blogs
ou autres sites web, chacun d’entre nous maîtrisant un temps soit peu Internet
peut se prendre pour un journaliste. Il s’agit ensuite pour les lecteurs de
faire la part des choses entre un journaliste diplômé et formé pour ce travail,
qui apporte de la valeur aux informations ; et des amateurs qui malgré
leurs photos ou informations réelles n’ont pas assez de recul pour nous
certifier la qualité de leurs information.
La
profession de cyberjournaliste est-elle vraiment menacée ?
Nous constatons que le cyberjournaliste est essentiel, son travail
est équivalent à celui de ses confrères dans les éditions papiers. Ses articles
sont généralement plus courts et résumés, en effet, la cible des cyberlecteurs
veulent pouvoir lire en coup d’œil l’information qui les intéresse. Cette
information à la carte dénature un peu la profession du journaliste puisque son
travail est lu grossièrement. A la différence des éditions papiers, les
cyberjournalistes n’ont aucune reconnaissance. Nous ne connaissons pas de noms
connus dans ce domaine alors que les journalistes papiers sont célèbres. L’information est plus malléable et
mieux diffusée, la communication est omniprésente dans le cyberespace ce qui
donne lieu à une « vulgarisation » de la profession de
cyberjournaliste.